Critique : Tengo sueños eléctricos

Alors que ses parents se séparent, Eva, 16 ans, décide de vivre avec son père, un artiste bohème. Débute alors la recherche d’un appartement dans la ville de San Jose. Mais l’adolescente va devoir affronter la souffrance de son père et la violence qui le traverse.

Tengo sueños eléctricos
Cost-Rica, 2022
De Valentina Maurel

Durée : 1h41

Sortie : 08/03/2023

Note :

MES RÊVES MES RÊVES MES RÊVES

Tengo sueños electricos (soit en français, « j’ai des rêves électriques ») est le premier long métrage de la réalisatrice costaricienne Valentina Maurel, dont les films courts sont entre autres passés par la Cinéfondation et la Semaine de la critique. Les personnages principaux du film sont un père et sa fille mais aux récits d’apprentissage chaleureux, Maurel préfère l’implosion. Les parents d’Eva viennent de divorcer et se retrouvent en plein déménagement. Qui gardera le chat (superbe chat qui mériterait encore davantage de scènes) ? Qui gardera son équilibre dans cette géographie familiale ? Qui conservera la raison ?

On ne compte plus les films qui parlent de transmission de valeurs ou même de traumatismes, mais combien parlent de la transmission de la brutalité ? Maurel s’attaque à une ambiguïté intrigante et, lors de l’ouverture et de la conclusion de son film, elle parvient à faire ressentir la bizarrerie attachante de ses personnages, l’électricité prometteuse de son titre. Entre les deux, on doit bien avouer que cette chronique, en forme de lente succession d’engueulades, est trop répétitive pour ne pas devenir monotone. Le montage ne parvient pas à redresser la barre du manque général de rythme et de relief. Pour un film censé s’approcher de la folie (intime ou domestique), Tengo sueños electricos en manque hélas trop.

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par Gregory Coutaut

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