Festival de Gérardmer | Critique : Sputnik

En pleine Guerre froide, un vaisseau spatial soviétique s’écrase à la suite d’une avarie. Son commandant de bord est l’unique survivant. Une psychologue de renom est dépêchée sur place afin d’évaluer l’état de santé mental du cosmonaute. Elle se rend compte qu’il n’est pas revenu tout à fait seul sur Terre…

Sputnik
Russie, 2020
De Egor Abramenko

Durée : 1h53

Sortie : 24/02/2021 (dvd & blu-ray)

Note :

PAS SÉRIEUX S’ABSTENIR

Il semblait assez impossible, avec une telle intrigue, de faire de Sputnik un film ennuyeux. Egor Abramenko, qui s’inspire ici de son propre court métrage, fait plutôt preuve de savoir-faire formel même si ce bleu-gris semble assez interchangeable. Las, la science-fiction de Sputnik se heurte à l’un des écueil récurrents d’aujourd’hui : la peur panique de l’imagination.

Sputnik est un film sérieux, très sérieux – ce qui n’est pas un défaut. Mais ça l’est davantage lorsque le film étouffe de sérieux et qu’il s’agit du seul horizon proposé. La musique post-Hans Zimmer propose ses braoum contractuels, les scènes bavardes et solennelles s’enchainent. Pour la générosité, en termes de terreur ou de popcorn, on repassera.

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par Nicolas Bardot

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