Critique : Petite Solange

Solange a 13 ans, elle est pleine de vie et de curiosité avec quelque chose de spécial : elle est sentimentale à l’excès, et adore ses parents. Mais un jour, elle réalise qu’ils se disputent et commencent à s’éloigner…. l’ombre du divorce se précise. Alors Solange va s’inquiéter, réagir et souffrir. C’est l’histoire d’une jeune ado trop tendre qui voudrait une chose impossible : que l’amour jamais ne s’arrête.

Petite Solange
France, 2021
De Axelle Ropert

Durée : 1h26

Sortie : 02/02/2022

Note :

TÉLÉ LOISIRS

Petite Solange est le récit d’apprentissage d’une jeune adolescente confrontée à la séparation de ses parents. L’histoire de Solange a beau être archi-rebattue, elle pourrait être racontée et réinventée encore de mille façons. Las. De ce sujet archétypal, il ne reste ici à nos yeux que des stéréotypes d’une paresse assez désarmante. Il n’y dans ce long métrage à l’écriture sans finesse guère d’autre point de vue qu’une vision générique.

Le film est particulièrement peu séduisant, l’image morne, les cadres ternes, les mouvements de caméra sans grâce, et cette conception du cinéma est si pauvre qu’elle attriste. Tartiné d’une musique aussi fade qu’envahissante, Petite Solange donne le sentiment que la cinéaste est à la fois terrifiée par l’image et le silence. Le monologue final de la jeune héroïne est embarrassant, et bascule dans le soap sentimental cheesy à la Plus belle la vie. Certes inoffensif, le résultat, selon nous dénué d’ambition artistique, ressemble malheureusement avant tout à un téléfilm insipide.

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par Nicolas Bardot

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