Festival de Gérardmer | Critique : Ghosts of War

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, cinq soldats américains sont envoyés en France pour empêcher les Allemands de reprendre un château précédemment occupé par des dignitaires nazis. Mais ils se retrouvent confrontés à une force surnaturelle, bien plus terrifiante que tout ce qu’ils ont pu voir sur le champ de bataille.

Ghosts of War
Royaume-Uni, 2020
De Eric Bress

Durée : 1h34

Sortie : –

Note :

LA CHARRUE FANTÔME

L’Américain Eric Bress s’est distingué il y a bientôt vingt ans avec son premier long métrage, le thriller fantastique L’Effet papillon qu’il a co-réalisé avec J. Mackye Gruber. Mais s’il a depuis créé, toujours avec Mackye Gruber, la série Kyle XY ou écrit le scénario d’un Destination Finale, Bress n’avait plus réalisé de long métrage avant ce Ghosts of War. Pas nécessairement bien accueilli, en tout cas outre-Atlantique, L’Effet papillon est devenu un fan favorite. On peut souhaiter la même chose à Ghosts of War mais le chemin à parcourir nous semble plus long.

Le mélange initial de décor historique et d’ambiance fantastique pourrait être séduisant dans Ghosts of War. Mais le film tombe très vite (immédiatement ?) dans le systématisme du jump scare. Cette pratique n’est pas interdite, mais Ghosts n’a à peu près que cela à proposer. La mise en scène désincarnée et la beauté lisse de Brenton Thwaites, qu’on a tendance à davantage imaginer dans des romances Netflix, n’aident pas vraiment à s’intéresser à ce qui se déroule devant nos yeux.

Puis, sans trop en dévoiler, l’intrigue à tiroirs s’invite – cela pourrait donner un peu d’épices à ce film à nos yeux très fade, mais l’exécution est aussi arbitraire que mécanique. Tout le dernier segment du long métrage sombre dans un embarrassant mauvais goût qu’on va tenter d’oublier.

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par Nicolas Bardot

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