Berlinale 2019 | Critique : From Tomorrow On, I Will

La vie d’un gardien de nuit à Pékin, qui partage l’endroit où il dort avec un autre travailleur employé de jour. 

From Tomorrow On, I Will
Chine, 2019
De Ivan Marković, Wu Linfeng

Durée : 1h00

Sortie : –

Note : 

LA DISPARITION

From Tomorrow On, I Will est le premier long métrage co-réalisé par le Chinois Wu Linfeng et le Serbe Ivan Markovic (également directeur de la photographie pour Angela Schanelec sur Ich war zuhause, aber…). Court (une heure) et relativement peu dialogué, le film est aussi discret que son protagoniste. Le premier plan donne un indice : un marché urbain inonde le cadre, surplombé par un grand dessin naïf, tandis que les humains semblent quasi-invisibles.

Le cadre est sans cesse envahi dans From Tomorrow On, I Will, par des buildings, par des arbres ou par des boucles sonores. On assiste à l’effacement progressif de Li, dans l’ombre d’un parc, dans la foule ou dans la nuit. Wu et Markovic (lire notre entretien) décrivent la précarité et la clandestinité d’un individu parmi d’autres, avec une élégante mise en scène épurée.

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par Nicolas Bardot

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