Festival de Gérardmer | Critique: Cyst

Début des années 60. Un médecin de campagne a mis au point une machine utilisant un laser pour éliminer les tumeurs de la peau. Il veut à tout prix faire approuver son invention révolutionnaire et propose une démonstration aux autorités compétentes. Mais la machine transforme par inadvertance la tumeur d’un patient en un kyste monstrueux qui va répandre la mort dans le cabinet médical.

Cyst
États-Unis, 2020
De Tyler Russell

Durée : 1h09

Sortie : –

Note :

LA GUERRE DES BOUTONS

On a pu voir au Festival de Gérardmer (comme dans d’autres festivals de genre) une ribambelle de films de créatures/entités/choses/objets tueurs et le joyeux concept est déclinable à l’infini. Voici donc ici le kyste tueur dans Cyst, troisième long métrage de l’Américain Tyler Russell. Russell exploite au maximum le potentiel dégoûtant de ces kystes qui giclent, giclent et giclent encore dans un cabinet médical des années 60. C’est certes dans le pitch, c’est littéralement le titre, mais il n’y a à peu près rien à part des kystes qui giclent durant la première moitié de Cyst : pas d’histoire, pas de personnage, juste une caméra qui filme mollement des jets blancs.

Très vite (voire immédiatement) à bout de souffle, le long métrage passe dans sa deuxième moitié à une histoire standard de gros monstre courant mollement après des gens qui crient sans conviction. Cyst pourrait avoir un charme rétro façon Blob mais reste totalement prisonnier de son pitch potache. Le résultat est sinistre et ennuyeux comme du très mauvais Z.

| Suivez Le Polyester sur Twitter, Facebook et Instagram ! |

par Nicolas Bardot

Partagez cet article