Festival de Gérardmer | Critique : Anything For Jackson

Henry, obstétricien, et son épouse Audrey viennent de perdre Jackson, leur unique petit-fils, dans un accident de voiture, et sont accablés de chagrin. Leur croyance sataniste leur enseigne qu’il est possible de faire revivre le défunt à condition de lui trouver un hôte adéquat. Ils décident alors de kidnapper une patiente enceinte avec la ferme intention de réaliser un « exorcisme inversé ». Mais Jackson ne sera pas le seul fantôme que les grands-parents vont inviter chez eux…

Anything for Jackson
Canada, 2020
De Justin G. Dyck

Durée : 1h37

Sortie : –

Note :

TOUT TOUT POUR MON CHÉRI

Le Canadien Justin G. Dyck a un profil bien particulier pour un réalisateur en compétition au Festival du Film Fantastique de Gérardmer. Car si son long métrage Anything for Jackson est bel et bien un film d’horreur, celui-ci prend place dans une filmographie jusqu’ici essentiellement dédiée… aux téléfilms de Noël. Avec parfois des spécialités, tels que le téléfilm de Noël avec bébé, ou le téléfilm de Noël avec singe. Pas de cadeau de Noël ou de Père Noël pervers dans Anything for Jackson – même s’il est bien question ici d’un divin enfant.

Anything for Jackson raconte l’histoire de deux vieux hurluberlus qui souhaitent faire revivre leur petit-fils défunt, et enlèvent pour cela une femme enceinte qui pourrait inviter en elle l’esprit du bébé cané. Cet argument du film de possession inversé promet du joyeux grotesque mais Anything for Jackson est trop rapidement en roue libre pour fonctionner. Platement mise en scène, le film reste très terne et le potentiel fun de ce buffet à volonté, dans une maison qui semble hantée par tout ce qui passe, s’éteint assez vite pour laisser place à un récit répétitif et laborieux.

| Suivez Le Polyester sur Twitter, Facebook et Instagram ! |

par Nicolas Bardot

Partagez cet article